Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/76

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Elle ne lui envoyait plus aucune espèce de traites.

Une fois le gousset vide, Gautier-Pacha reprenait l’ignoble paletot-sac, les bottes et le chapeau rond, puis se jetait sur le premier navire en partance pour Marseille.

Au retour de l’un de ces voyages, il rapporta quelque chose de son costume oriental, et se promena sur les boulevards, habillé moitié en Parisien, moitié en fils du prophète.

Il était superbe !

Nous ne savons quelle Dalila maladroite ou perfide s’avisa de couper, un beau jour, les longs cheveux de Théophile ; mais ils n’ont plus repoussé depuis.