Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/80

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gant à l’école classique. Au milieu des scènes les plus merveilleuses de l’œuvre se glissaient çà et là des hardiesses étranges :

. . . . . . . .. . . . . Horrible compagnonne,
Dont le menton fleurit et dont le nez trognonne,


manqua de donner une attaque d’apoplexie à trois membres de l’Académie, et M. Viennet proposa de mettre le feu au théâtre, lorsque vinrent ces autres hémistiches :

. . . . . . . .. . . . . . . . Je suis émerveillé,
Comme l’eau qu’il secoue aveugle un chien mouillé.

Il est constant pour nous que Victor Hugo aime ces orages ; il court au-devant de la tempête, il l’affronte. Le combat l’anime, la lutte le transporte ; il veut un ennemi qui résiste et qui attaque intrépidement le bataillon de César, la phalange d’Alexandre.