Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/86

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« Viens, j’ai des fruits d’or, j’ai des roses,
J’en remplirai tes petits bras ;
Je te dirai de douces choses,
Et peut-être tu souriras !

« Car je voudrais te voir sourire,
Pauvre enfant si triste et si beau !
Et puis tout bas j’irais le dire
À ta mère dans son tombeau ! »


Prenez au milieu de ces deux volumes les pièces les plus longues, lisez les plus courtes, vous n’y trouverez jamais ce vague insoutenable qui règne dans les œuvres des autres poëtes. Jamais les vers de Victor Hugo ne sentent la fatigue ; tout est plein d’idées, tout a le cachet du cœur, tout est marqué au coin du chef-d’œuvre.

La tombe dit à la rose :
— Des pleurs dont l’aube t’arrose
Que fais-tu, fleur des amours ?
La rose dit à la tombe :