Tenez cela, vous : voilà où je mets mes juleps.
(puis se tournant vers Lucas en crachant.)
Vous, marchez là-dessus, par ordonnance du médecin.
Palsanguenne ! v’là un médecin qui me plaît ; je pense qu’il réussira, car il est bouffon.
ACTE II
Scène I
Oui, monsieur, je crois que vous serez satisfait ; et nous vous avons amené le plus grand médecin du monde.
Oh ! morguenne ! il faut tirer l’échelle après ceti-là, et tous les autres ne sont pas daignes de li déchausser ses souliés.
C’est un homme qui a fait des cures merveilleuses.
Qui a gari des gens qui étiant morts.
Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit ; et, parfois, il a des moments où son esprit s’échappe, et ne paroît pas ce qu’il est.
Oui, il aime à bouffonner ; et l’an diroit parfois, ne v’s en déplaise, qu’il a quelque petit coup de hache à la tête.
Mais, dans le fond, il est toute science ; et bien souvent il dit des choses tout à fait relevées.