Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/124

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mariées, et le lui posa sur la tête ; de l’autre, il sortit une couronne d’oranger et la plaça par dessus le voile en disant :

— C’est le jour de tes noces, Rita, dans un instant, tu seras ma femme, te voilà revêtue des insignes d’une jeune mariée.

La fantaisie, loin de lui déplaire, l’amusa, elle s’enveloppa du voile, arrangea la couronne et répondit :

— Je veux bien, tu es mon mari, que faut-il faire ?

— Tu vas rentrer dans la chambre, tu t’asseoiras sur le bord de ton lit et tu m’attendras.

— Viens vite.

— Le temps de me déshabiller.

— Ah !

— À petite femme nue, grand mari nu.

— Je ne suis pas petite !

Il la poussa vers la porte, elle posa le premier pied dans cette chambre qui devenait la sienne.

Elle était encore plongée dans la plus vive admiration de ce qui l’entourait, lorsqu’il apparut à ses yeux dans sa nudité masculine. Elle voyait l’homme, elle