une couturière qui l’habillât à son goût.
Dans le vestibule de l’escalier, tout à coup une voix s’écria :
— Je ne me trompe pas, c’est bien Rita !
— Clotilde, répondit Rita, toi, vous !
Une femme, toute jolie et toute jeunette, d’une très grande élégance, à la poitrine bombée, à la tête fine et délicate, au corps souple et onduleux, d’une beauté plus que séduisante, ouvrait les bras à la fillette, tandis que derrière elle, un adolescent, un jeune homme de dix-sept ans, à l’allure gauche et empruntée, demeurait bouche bée.
— Toi, Rita, toi, par quel hasard ?
Célestin grimaçait un sourire et éprouvait une sourde terreur ! Quelle était cette dame ? Une parente, une amie de la famille de Rita ! Diable, diable, et Agathe qui, avait affirmé son amie, était absolument isolée.
Rita sauva la situation ! elle fit les présentations :
— Mon cousin et tuteur. Monsieur Célestin de Kulaudan, qui m’a retirée de pension, pour achever chez lui mon ins-