côté : mais, par un effet de contraste, lorsque Célestin et Rita se retrouvèrent chez eux, Rita apparut aux yeux de Célestin pâlote, enfantine, incapable de soutenir la comparaison avec Clotilde ; et au contraire, Célestin apparut aux yeux de Rita, un homme hors ligne, dont on devait s’enorgueillir, qu’il serait délicieux de trahir par cela même, à cause de sa supériorité sur Clément, un être sans consistance, qu’elle élèverait à la dignité d’être son joujou.
Célestin eut une grosse mauvaise humeur en ramassant sur sa table une lettre qu’il devina être d’Agathe : il dit un bref bonsoir à Rita toute surprise et inquiète, se bornant à lui recommander de laisser la porte de communication, entre les deux chambres, ouverte, pour le cas où il l’appellerait dans la nuit.
Le maître ordonnait à l’esclave.
Rita avait aussi gardé sa lettre pour la lire à son aise toute seule.
Les deux amants, chacun dans leur lit, en prirent donc connaissance.
Et voici ces épitres d’une petite fille de quatorze ans.