Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/16

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Bientôt, elle eut grand peine à retenir un cri…

Couchées dans l’herbe haute, et les jupes par dessus la tête, deux femmes, le ventre contre le ventre, paraissaient se livrer aux plus intimes jouissances…

L’une d’elles, à l’aide de courroies, ingénieusement disposées pour cet usage, était armée d’un godmiché, bonne grosseur, lequel, au bas de son ventre rebondi, produisait le plus singulier effet.

— Suzanna ! murmura Hélène, très rouge…

Si bas qu’elle eut murmuré ce nom, la femme à laquelle il appartenait, avait dressé la tête, certaine d’avoir entendu quelque chose de bizarre…

Et Hélène la reconnut tout-à-fait…

C’était bien là celle, qu’elle avait tant aimée, autrefois, au pensionnat…

— Suzanna, Suzanna ! appela-t-elle, écartant le fourré…

— La voix d’Hélène !…