20, LIVRE III, CHÀPITRE l ' , —
I issue Favorable à leur entreprise, en dépit de la peste et
_ ' des condottieri étrangers.- Déjà sur mer la victoire s’était décidée pour eux (ll? pi 230); et Pyrrnus avait en vain - ` tenté unedernière résurrection de la marine syracusàine. ~ Désormais les vaisseaux carthaginois parcourent en ° I maîtres toutes les mers occidentales , etg les von· atta- ` quer Syracuse, Rliégium et Tarente; on comprend ce
· ' que peut et- ce que veut Cai·thage. En même temps ils `
V s’assurent avec un soin jaloux le monopole de tout le _ · commerce, et vis-à··vis dellétrangerg et vis-ii-vis de leurs . ' _ propres sujets. Ils iüliésitentjamais, on le sait, à user de `· A violence, si la violence leur donne le succès. Un con-- i · temporain des guerres 'pumques, le `père dela géogrn- _ ë1P·—49¤=·\¤J«<î· phie, Efatostlzène (479-560); déclare que tout vais- · seàuétranger, Faisant voile vers la Sardaigne ou le . \ Ii'· détroit de Gadès, était sans pitié coulé à fond, si les Cartbaginois venaient à-s’en emparer. Qu’on se rappelle sas, ' _ aussi les traités avec Rome; En 406, les Cartliaginois avaient ouvert aux marchands romains les havres dlEs— ' 206. pagne,_'de`Sardaigne`et de Libye; en 448, ils les leur _ · ferment, tous; à l'exception du seul port de Carthage · `(II,4pp.23'l-234). ' · · · · ° . eimgn;n¤ni·i»i Aristote; qui mourutcinquante ans environ avant le ‘ ”""“'“gl"‘m"' .commemm·mt·ae là seconde guerre punique, nous dé-· ` · l _peint la constitution de Cartliage comme ayant passé dé ·
_» · l’étatm0narcbiqueà l'aristocratie, ou mieux à la démo- ·
.` cratie tempérée d’oligarcliie—; il lui donne a la fois ces _ _ · Le conseil., `deuxnoms ll. Le gouvernement avait appartenu d’abord V C V _ au Conseil des Anciens, ou Senat, composé, comme la Gerousie [Iëpouàla] de S_imrte,— de deux rois annuels à la . i . désignation du- peuple; et_de'·vingtyquatre geroztsidstes, I j 'probablement aussi nommésf par lui, chaque année. .
' ·' C`est·-à ·Ce·.sénat· que revenaient de droit toutes les
l _ . i * [V. Politique; liv.—ll, Cll.·_Vll\·] M ·· ,- i
