- ' I · CÀRTHAGE · ·· I sa _ _ aux armes. Quelque soinque l’on prît à Carthage. d*ap- · peler aussi les citoyens aujservice, on·,n'y pouvait ni donnerla force `physique de l’l1omme des 'champs·"" ` au simple artisan et à l’ouv1-ier de fabrique,·ni·surtout`· ·È vaincre l’insurmontable répugnance du Phénicien pour le métier de la guerre. Au ve siècle, on voit encore ~ i combattre, dans lesexpeditions de Sicile, « une troupe _ sacrée ·» de 2,500 Carthaginois : au Vlc,·à l’exception· A des olïiciers, on n’en rencontre plusun seul dans`·les armées appartenantlà Carthage, et notamment ·'dans· · ples corps espagnolsi Le paysan romain`n'est pas seulei- ment immatriculé dans les milices; il est,aussi dans~le · rang sur le champ de'bataillei ·Les,mêmes résultats se ' constatent au regard des nationalités alliées de llune et · de l’autreBépublique 2 les Latins font le mêmeservice. · ' que les soldats citoyeiislle Rome : mais les Libypliénis i _ 4 cienssont aussi peu propres que les`Cartl1aginois eux-·_ mêi·nes`auX choses de la guerre, et ils l’aiment·eneore . i _ moinsgsi bien qu'ils s’arrangent pourne pas se rendre · . auxiarmées, et que les villes rachètent, à prix·,d’ar-_ ` ` gent, _sans doute, l’exen1ption des contingents qu’elles i ` 'doivent._Dans·la première arméehispano-carthaginoise ' A ` dont fasse mention l’histoire, sur·les` 15,000 hommes · _' environ qui·la composent, on compte_à.—peine un·esca- ·‘ _· . dron de 250 cavaliers venus d'Afrique, Libyphéniciens `* pour la plupart.· Le noyau des troupes carthaginoises- se _ " recrutait de Libyens. Ceux-ci, instruits par d·'habiles olli· ciers, pouvaient, à la vérité, fournir une bonneinfanterie :' V leur cavalerie légère était inc0mparable,`àcertains égards, E · Ajoutez-y lesleyées faites chez les peuplades libyennes ou · ` espagnolesplus ou moinssoumises, et surtout'lesl`an1eux· ` ' frondeztrs des Baléares, tenant le milieu entreun contin· _ . A jgent confédéré etunicontingent mercenaire.`Enlin,.dans · ‘ les :cas`d'urgence,’ Carthage embaucliait la soldatesque à louer dans les pays étrangers. Une telle armée pouvait a; _ . ` rit. . .` 3 ' ' " -
