3/t ·=· I LIVRE lll;·CHAPlTRE l ` . l i · _ ètre;réunie·vite et sans peine, ·à quelque-—n0mb1·eÃqu'·il , ‘ plut de la porter. Sous le rapport dupersonnel `en ofli~ * - 4 ' ciers, de ·l’halJitudedes"armes _et‘du' courage, elle pouï; · - vait·aussi être amenée à se mesurer·avec les: légions-· _ romaines; ·mais·¤p0ur faire des‘ soldats de ces masses ·` c0nfuses,·il fallait du temps; alors que sou\·'ent—l'heure. a et le danger ,pressaient? Les milices romaines, au con- .. " .traire,· étaient ‘à ‘tout ·instant’ prêtes\ à se mettre en ·— A marche et ce qu'il-faut surtout noter, penda11t que les -··« — troupes carthaginoises’n’avaient pour lien que lïhoniieur · · 4 V militaire et la cupidité', les soldats ·r0mains·se sentaient ` A I P unisret associés par: tous lesîliens et les `intérétsdune ·patrie commune. _Aux yeux de leurîiofïicier, les ·soldats · ' 4 ? carthaginoislvalaient ce ,que-=valent~ aujourd? hui les 4 inuuitions de guerre et les-boulets de canon. Étaient·ils ` ' Libyens; celui-ci n’en faisait*pas_'plus de cas.î·Aussi,_ · ' ` quelles ahominations-les généraux de Carthage ne se , 4 permettaient-ils*pas envers··eux? Témoin la —trahison— asc tv. 1.-c. d’Htmil00n envers··son ·corps· d’armée libyen, îen 358; · 4 ; _ trahison suivie d’une révolte terrible,·et qui5mé1·ita·aux·· ~ Carthaginois l'injure· proverbiale«et funeste de la `foi · ` panique ‘:T0ut-le`mal· que peut causerxdans ' lîÉtat une ` · armée se recrutant parmi les fellahset lesîmercenaires, `
Carthage·l’a éprouvé par l’efi`et de son système; et sou'--
' · rvent ses °bandes'de,s0uçlanls lui ontété plus dangereuses ` , ' uque l’enn`emi.-«« _' _ ' ' - · ‘ · " Lesvices- 'de son- état; militaire sautaientzaux yeux, et · l les ·chefs·4 du î gouvernement · tentèrent ·tous ·les moy_ens · · pourïy porter- reuièdei ··Les - caisses'~ du··'trésoi· · tenues- , vp pleines; .·«les·1arsenaux‘· regorgeant d'armes` permettaient-- _ I · l’équipenfentiimmédiat~des-soldats··gagés; -On veillait 51 i l · " [Neipouvanfplus tenir"devant 'Syracnse] qu’il 'avait vainement" A _ ‘ assiégée,rîHiniilc0n ncheta de Denys:l`ancien,· moyennant 300 talents,._ j — · la faculté de se retirer avec ses Carthaginois seulement; laissantà la 4 ' · 1nerci‘des`Syrà'cxisains le reste de son ·a1·mée_'qui dut‘se rèndrc'_ sans · _ c0nditi0ns·.·r—Di0dore, rlv, 64. ] . _ . . _
