reconnaître qu'en franchissant- la mer on se lançait dans A une ·entreprise`immense; qu?d1i`_‘dêp`assaitles‘limites italiennes et`celles della politiquejfcontinentale de*Bome. Ã On' abandonnaitle systèmepàr lequel avait 'étéï fondée sa grandeur :' on se · lançait ’ dans 'unecvoie nouvelle, . dans une voie et dans un=avenir inconnus l L*—1wum'éta1t , A ` venue pour les‘hommes‘ d·’·État de lavrepublique cle_·cou· _ pex· court·aux'calculs tropprudents; Ea foi‘en*leur propre · r étoile-, =la foiaux destinées de la 'patrie pouvait'seule*les - · " ' guider·i'Devaient-ils· saisir cette 1nain*‘tendue‘= vers‘= · eux V au travers"des ·¢nuages de' l'avenir‘?i'Dévaient-ilsî la suivre, et la'suiv1·e'·'aveuglénient_?··¢*Longues- et anxieuses furent les délibérationsId`u'Sénat`sui·€l_a‘motion des consuls demandant à condui1·e* les légions au 4 ` ‘ secours des Mamertins.' On ne put 3l‘l‘lV6I;`à`llllCdÉClSli)ll , ‘ ` mais le peuple, à qui futienvoyée l’at`faire, avait le sentiment plus vif de la'g1·andeur1·0maine éditîée·'pa1·· ses · efforts.'Comme aux Macédoniens la conquête* de la Grèce, 'comme aux Prussiens '-celle de la Silésie au I , i<vn1° 'siècle, la conquête de* l’Italie —ouvrait“à·Rome une nouvelle et toute autre·ca1·rièi·e.‘ Un vote de l'assemblee, favorable aux Mamertins, les plaça dans la clientèle de la république. Ils furent reçus dans la confédération italique aum1·ed’«·1mlie‘ns t1·ans1na1·itimesi»,mais’àu‘même ‘ . droit que les Italiens du continent l'; ‘et les consuls-, X i ‘ renouvelant· leur motion dans les comicesQ le'>peuple ordonna qu’ils seraient secourusl(!189). _ - 265 ¤~·· J·—C·
Restait à savoir comment l’intervention des Romains serait accueillie par les deux puissances siciliennes intéressées dans l’affaire, et, jusque-là, à l’état d’alliance avec eux, nominalement tout au moins. Quand Rome les
Les Mamertins obtinrent tous Iles droits des îltaliens; ils furent - _ astreints ai fournir des vaisseaux de guerre (Cic. tw V8’I’T.,'i’, 19, 50). On voit par les médailles qui nous restent qn’iIs n’enrent pas le droit de battre monnaie d’argent.
