Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/49

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` GUERRE ENTRE. ROME ·ET CARTHAGE · 45 . ‘ pas dans les traditions de sa politique de procéder brus-· ` A quement par la menace de ses armes..Pendant ce temps ' · _ les préparatifs de l’expédition romainede secours avaient_ _ A' etéactivement poussés :‘ déjà la flotte, formée des con- - p tingents de Naples, de Tarente, de Vélia et de Locres; V _ déjà l’_avant-garde du corps d’armée de terre sous la con- ' ‘ V _ duite dutribun militaire Gaïus Claudius, se tenaient l l_ ‘ réunis a Rhégium (printemps de 490). Tout à coup, un 264av. J.-c. C ln6SS3ge inattendu leur est envoyé de Messine, Les Car- _L®s Cnrtliegîuois? i ` thaginois y ont noué une intrigue avec la faction anti- 3 Messm Il ' ` romaine et ménagé la paix entre Hiéronet les Mame1·- A ` tins. Le siége est levé:' le port est rempli des vaisseaux _ _ de Carthage, amenés par'Hanu0u son amiral, et la cita- ` U delle a reçu garnison africaine. Influencé par les nou- . · veauxvenus, le peuple mamertin_ad1·esse les remerci-` q ments les; plus reconnaissants au général de Rome, _et` r 'i , lui fait ,savoir_ que le secours' si rapidement envoyé A ' ' V n’est heureusement plus nécessaire. Mais le Romain en ` I ·liomme habile et audacieux qu`il_est, n'_en persista pas a _ moins à _mett1·e a la voile :‘ sur quoi`la flotte `oarthagi-` s . noise repoussa les vaisseaux de la république, et en cap- ‘ · tura `mêmelplusieursj Puis Hannon, selon la lettre·de ses· instructions, et pour ne pas donner matière aux lios— · ` tilités, renvoya ses prises à ses «- bons amis » do l’aut1·e` , 1 ` · coté du détroit. La comédie de Tarente allaiteellese I jouer une fois encore, les Romains ayant aujourd’hui le ‘ I ` · . moins bon rôle? Claudius ne se décourage pas, cttento · . A · A un second débarquement, qui,cette fois, réussit,'./Xussitot ' ' _ l · ' il convoque'les·citoyens; et, sur son désir,l’amiralcartl1a-E · I, ` _ ginois se présente espérant toujoursempêcher larupture. _ _ l - _- ’ 'Aumilieu même de Fasseinblée, les Romains s'assurent ; Messine ` de sa personne, et bientôttune double lâcheté les aide à “‘ "°°""°"· · consommer leur œuvre. Hannon donne ses soldats ‘ — - l’ordre de quitter la villeQ;‘Alors onvit la petite garnison, _` I ` carthaginoise, privée de son’chef,`rnais qui pouvait.`teni;· ,_ v. , '