Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/100

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` 96 —··LlVl\E lll, CHAPITRE XI ~ i ces` modiiications .l’eH`et direct du travail des partis.: _ — ` elles se placent, en eH`et, ou à la (in de la période .qui - l précède, ou au commencement de la période actuelle; Ã ~ \ etnon `ne saurait méconnaître leur analogie grande avec · ` . les réformes militaires de Servius. Elles ne laissèrentpas pourtant que de communiquer une impulsion décisive · · au parti démocratique. Ayant à supporter de lourdes. charges, les citoyens élèvent des prétentions, et revendi- . quent lesrdroits qui leur font contre-poids à ces charges · nemrme et les allégent. A,dater de cejour,·les pauvres et les al`- ' ‘l"‘“""'*‘"°S· franchis, dès·qu'ils servent la République, commencent » aussi à y jouer un rôle. De là, l'une des plus importantes · innovations politiques des temps, la rel`onte des comices . centuriates. Elle siopéra, suivant toute apparence, dans ` 2*1 ¤~'· J·—C· _ l’année qui suivit la fin de la guerre de Sicile (513).- _ · . Dans ces comices, et par le résultat de l’0rganisation du - , pvote, si les possessionnés et domiciliés n'avaient plus I tout seuls voix délibérative comme avant la réforme ' V ~ d`Appius Claudius (II, p. 86), les riches avaient du s moins gardéla prépondérance. Les chevaliers votaient _ A ` les premiers, ou, si l’on aime~mieux, les nobles patri- cio-plébeiens 5 puis venaient les plus imposés, ceux, - qui au cens Iavaientljustitié d’une fortune d’au moins A 1 , ' 4 ` 100,000 as (2,900 Tltal. = 10,875 fr.) ‘. Dès qu'il y ‘ _ . ` f Cest chose fort diilicile que de constater les règles du cens primi- ’ · tif, a.Rome. Dans les temps postérieurs, on le sait, le cens minimum . dela première classe etait fixé à 100,000 au (2,900 that. = |0,875fr.). Entre celle -ci, et les quatre autres classes, le rapport, au moins apë . piroximatif, peut s’exprimer parles chiffres qui_' suivent: si-, É-, i, '· ` .\ %· _lA entendre Polybe et les écrivainsaprès lui, il ne s’agissait icique ' A i de l’ns leger (= du denier); et |’on devraitsen tenir ft cette esti- , _mation, alorsmème qu’en ce qui touche la loi Voconia, et son ap- - SSA. A _, [` Loi dc l‘an |69, votée sur lu inotiondu tribun Q. Fucanius Sazicaz elle de- tendnit à tout eensitaire dc I00,000 as seulement (centum millia œris) d'imli- · tuer une lemme (virginem seu mulieren;) son héritière, fut-cllewnèine ln tllle