Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/142

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, · il38· I LIVRE lll, CHAPITRE Xll _ · celle faite de cuivre, ce métal national de l'[talie. Mais ` · déjà les exigences du commerce sont telles que force , , ` i · est d’employerl’or non monnayé et mesuré au poids. · 457 av. J.·c. L'encaisse métallique du trésor, en 597, était en valeur d’un sixième a peine en argent brut ou en lingots, contre cinq sixièmes d'0r en barresl 1 sans aucun doute _ on eût trouvé les deux métaux nobles. en pareille pi·o· _ i p0i‘ti0n·dans les caisses des principaux capitalistes ro- ‘ _ j l mains. Ainsi', dès ce moment, l’or prenait la première j " il place dans les grandes affaires ; d’où encore l’on peut ` conclure que dans lecommerce général prédominaient, j lesropérations faites avec l’étranger, et surtout avec ces P pays d’()rient, qui depuis Philippe et le grand Alexandre _ ·' avaientadopté l`or comme métal circulant 2. nmimsse Rome était le centre où ~venaient`tôt ou tai·d aflluer _ d°SR°m‘""" les bénéfices réalisés dans l’immense mouvement des à alïaires conduites par sescapitalistes: car si nombreux · qu’ils s’etablisse1it au dehors, rarement ils abandon- naient la grande ville sans esprit de retour. [ls y i·en— ti·aient un jo_ur ou l'autre avec leurs_ gains réalisés, et alors ils placaient leurs capitaux en _Italie: ou bien, les faisant encore valoir au` dehors à l’aide de' leurs re- _ . lations acquises, ils continuaient leurs anciennes ail`aires , dans Rome mêmeà La suprématie de la richesse ro- ' maine sur le monde civilisé était donc incontestée a'ussi », bien que sadomination militaire et politique·: sous ce rapport, vis-à-vis des autres pays, la situation de la Ré- V i · publique 'n’a jamais eu d’analogue que celle occupée de nos jours par l’Angleter1·e au regard du continent. . « Pourun Romain, il n’est guère riche! » disait un joui· ` ' Ueneaisseétait de 17,410 livres romaines d`or, contre 22,070 livres d’argent brut, et 18,230 livres d’argent monnayé. Le rapport legal des deux métaux se réglait comme suit : l livre dfor = 4,000 sesterces, ou 1 plus de détails, v. Mommsen, M imzi0ese·n·(Systéine monétaire des Rvmains), et Métrologie, de Hullsch. loc. cit.] ‘ · ‘