LÈSC CROYANCES ET LES MGEURS na.- , · de punition. C’est pourquoi il avait pris le parti de lui montrer lui-même tout _ce que les Romains d'alors de- , vaient savoir, la lecture, l’écriture et le droit national ; et dans '-sa vieillesse, il voulut étudier les lettres grec- ques, et se niettre, par là, à même de faire connaitre à son lils, dans l’idiome original, tout ce qu’il estimait y ' ' avoir'rencontréld’utile. Dans tout ce qu’il écrit, il a, son fils en vue; et de sa main il transcrivit, à l’usage de celui·ci, en gros et lisibles caractères, ses recher=_ j ' ches historiques sur les Origines. _ _ ' Sa vie était simple et l`rugale. Aucunedepensede luxe n’était tolérée dans sa inziison. ll ne voulait pas ` donner plus de ,4500 deniers (460 thnl., = 4,725 fr.) , V d’un esclave;'et plus de 400 deniers d’un `vétement , · (30 thal.·,à442 Fr. 50 c.). Chezlui, point de tapis; et, _ durant longtemps, les murs nus, sans enduit. D`0rdi- S naire, il se nourrit, boit et mange comme ses domesti- ques : ne tolère pas q_u'on dépense par repas plus de ` 30 as (24 silbergros, =2 fr. 20 c.) en argent déboursé. _· Au camp, le vin est banni de sa table g il n’y boit plus_ · ’ que_de lfeau, ou parfois de l’eau mêlée d’un peu de · ` vinaigre. Qu’on ne s’y·trompe pas, pourtant, il nehait _ point' le festin donné _à des hotes, en ville avec ses ' " associés de club, aux champs avec ses voisins de cam- pagne, il s’attarde; volontiers à table: là, sa,longue . expérience en toutes choses, et sonesprit s’échappant · en vives saillies en font un aimable et. agréable compa- _gn0n: il joue son coup de dés: il lève plus d’une fois t le coude;- et consigne au besoin dans son livre de `_ recettes un reinède sur et facile 'pour le cas ou un hon. · l1êli€,l)OIl]I`Il€ s’est oublié à trop manger et trop boirel _' Jusquefdans l’age avancé, vivre, pour lui, c`est. agir. Tous ses 'moments sont comptés et reinplis : chaque soir il fait l'inventaire des choses qu`il;a entendues, qu'il a. · · dites, ou qu’il a`t'aites. Aussi a-L-il du temps pour ses_·
