Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/200

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|· ` ¥ ¤ 19H à LIVRE Ill-,— CHA`PITR‘E_ X'lV V ` I _ . ment tout siy passait sans l>eaucoup·d’orflre zu « les en- `,»"t'ants criant,··les femmes caquetant et se disputant; p` paryci par-là quelque conrtisane faisant mine de se — l » hisser su1· le proscamiuml. » Ce nîétait point jour de , Fête pour les gens de police : plus d’un « manteau était ` saisi et consigné, » et la « vergedn licteur » avait souvent à faire son oflice. — IA l’avéne1ne.nt du drame grec, les exigences allant croissant en ce qui touche le · personnel scénique, il semble qu’on se soit trouvé tout <l’abord ir court d-'acteurs. Un jour, une pièce de Nœ- rius futexécutée pa1· desainateurs dilettantes à défaut dlartistesprofessionnels. La position sociale de ceux-ci n’y gagna rien; d’ailleurs le poete, « le scribe (scribe) » comme il s`appelait) et le compositeur appartenaient A comme _lc passé·à`la plus humble classe des iouvriers (p. ·l/rl); ils étaient placés au rang le plus bas dans · Vopinionipublique, et la police les malmenait fort (livre ll, ,p. 295). Aussi quiconque tenait à sa considé- ration personnelle se gardait de toucher aux choses du théâtre : le directeur (rlominus gragis, faclioms, on _c/toragusl, d'ordinaire aussi le principal acteur, était le pl_us souventlun alïranchi : le reste de la troupe se. ` composait d’esclavesQ Nous ne rencontrons pas d’bomme librepparmi les composilczirs dont les noms nous sont ` parvenus. Leur salaire n’était pas seulement minime- peu dannées après latin de l'époque actuelle, donner ’ "S,0O() sesterces (GOD Neal. :2,250 Fr;) à un poete de " ‘ le prologue du Èoenulus, vers 17 et suiv. 2 S0O7‘É'bL77;L Bfllüielîtm 718 q’lHi$ in p’I`OSCB7`Li9 Y Srdeal, neu liclorverbum, aut virgœ mullaizl, · ` iOn se rappelle aussi à ce propos les vers, d`lIornc•> : i · Scriptores autem nm·1·i11·eputaret asello l 4 ` Fabcllam swrdo : nam qua: pervio1ce7·e noces `V _ Evnluere 8075‘U.'IIL, TB/`6)`7b)Il qltûliî. lLU8h'(l· lllëlllïlly

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