Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/306

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i _‘ 302 LIVRE IV, QI·IA1»IQrI\_E I · IM =·~·· I·—¤· tus Pompeius «renait,de prendre le commandement (M3) comptait quatre fois autant de soldats que la popula- · tion armée de Numance. Pourtant le général_ malhabile de Rome essuya sous les murs des `deux villes de péni- · 4i4,444», bles défaites (M3, GM); et ne pouvant imposer la paix ' anx Barbares, il _a_ima mieux l_a faire par la voie des . négociations. Il semble qu’il se serait définitivement ac- _

 cordé avee Termantia; il renvoya aussi tous les prison-

' niers aux gens de Numance, leur promettant sous main d’équitables conditions si l_a ville se rendait à merci. Les ' _ Numantins, fatigués de lahguerreg accueillirent ses pro- - I positions, et dans le fait, le général romain se `montra - d'abo1·d aussi modéré que possible. Déja captifs et ' transiuges étaien_t restitués, déjà les otages avaient été, I remis _ainsi qu’en grande partie la somme d’argent WV convenue, quand (en -615) arriva ai; _camp le nonveau général envoyé de Rome, Marcus Popillius Lœnas. g Aussitôt que Pompée se vit déchargé du commandement qui passait s_ur d’autres épaules, afin ae`¤’ma· plus à rendre compte à Rome d’une paix lionteuse dans l`opi· · . nion de ses concitoyens, il`cnlÃreignit sa parole; bien ` mieux, il la nia; et les Numantinsse présentant, appor-_ _ tant le solde deilenr contribution de guerre, il soutin_t i en face d’eux_et de ses propres oflieiers qu'_aucun traité . n'avait été conclu. Lfatïaire est déférée ala sentence du ‘ _ g Sénat, et pendantqu’elle s’instruit, la guerre cliôme de; t rant Numance. Laenas, _de son _côte, pousse une pointe en··Lusitanie, ou il contribue à précipiter la cliute de A L Yiriatl1us;'ils_e jette aussi cliez,les' Lusnns, voisins des V Numantins et ravage leur territoire. Enfin la sentence ` est envoyée : elle ordonne la continuation de la guerre`: le Sénat s’est fait le complice de la friponnerie · de Pompée. Loin de faillir, les Numantins exaspérés . ' acceptent la lutte; ils battent Lœnas d’abord, et après 437, . lui "Gaius Hpstilius Mrmcinus, son successeur (647).