1 É LEs`DA\<s SUJETS 4 I '3‘l¤f· de supplications, elle- sientremit- tous les 'j<>u*1·s dans les. alïaires de¤'l'Af`riqué', de? la Grèce, de·`l'Asie= et de= l’Égypte; maisïelle l‘e1ütsî‘n1olleme·nt, àvecsi pendu suite, que ses essais d'intervention‘ n’aboutiren=t (Yordi- A naire qu’â‘ aggraver la confusion ._ €’etàit`le temps descôm- ‘ ‘ missiovts cfenquétc. A`toute·h‘enre, les envoyés de Rome · partaient pour Alexandrie et Carthage, se rendent à· la diete Achéenne et dans les cours des rois de l"Asie o'ccid'en= tale : ils instruisaient, dénonçaient leurs inhibitions, fai- · saient leurs rapports, ce qui n·’empêcnait pas que dans les cas les plus importants et les plus nombreux, la décisioir O derniere était prise à l'in'su du Sénat ou` contre sa vo- lonté. Ainsi l’on vit l’île» de Chypre, rattacliée par- le` _ Sénat au royaume d'e·Cyrëne·, rester néanmoins dans _ les mains de·l’Égypte; ainsi,. l’on` vit tel prince syrien ` -monter sur le trône de=ses' aïeux`én· se targuant.d"une i __ décision favorable des Plomains, alors qu"au contraire _ ses prétentions avaientété fôl`Iz(l6llCmCllti repoussées; ·et* . qu·'il·s'était` lui-même échappé de l`iom'e‘en rompantson ban d’internem‘ent'. Ainsi encore, cliosei monstrueuse`, . · un·commissaire romaixr périt victime d’un‘ï meurtre- fla; grant, alors qu’il gerait pa1· ordre du Sénat la tutelle de la· Syrie, et lecrime passa impuni.·Gertes, l`es Asiatiques _ se savaient impuissants à résister aux légions, mais ils savaient aussi "combien le gouvernement romaiir repu- ‘ gnaità expédier les` milices civiques d'e‘ Rome sur les. . bords de l’Euphrate et du Nil. Les clioses al‘laient‘donc · dans ces lointaines contrées, comme·il`en‘ va à‘ l·’ec0le quan'd* le maitre est absent ouïpartropidébonnaire ;` et Home,pour'tout'dire, en otant'aux‘ peuples leurliberte, leur l'ai_ssa·le·dësordre; Elle eut pourtant du voir le dan-_ · ger : el_le* allait compromettant l'a sureté‘_de ses fron- tières et au nord et à` l'est. Hors- d`état d`e’ parer auf mal par de prompts et> décisifs coups de main, ne pouvait=il·se~faire> qu’elle·vît‘surgir' tout. d`un coup un
