Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/405

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· _‘ u APPENDiCE R ‘. ' Lol · ‘ alliance armée; danscelle-la, l’amitié estravec terme final; dans · .celle—ci, elle s’élevejusqu’a la promesse d'une défensive et aussi d`uneîof`fensive commttne. Nous ne nous olccuperons ` ici que de l’é|ément nécessaire de ces c©ntrats,`de_ce qui ” - en fait le l'ond international, du droit d‘hospitatitè proprement dit, degagéde tous ses accessoires éventuels, si importants ° qu’ils puissent être. A _ . ' ` '_ ,_ . L’hospitium et lamicitia ne sont pas de miseentre habitants de la même cité. Le ·mot originaire, hostis, le dit assez zils ` , sont faits pourl’ctranger. L'antiquité'gréco—romaine ignore la fraternité élective germanique, que consacre le me- ‘ V lange du sang des nouveau}: frèresîr chez elle, nulle aff}- _ nité ne se cree en, dehors de la parente, si ce n’est par |’adop- — · tion, fiction de la parente du sang zdans le mariage aussi, la femme esttenue pour la fille de l’époux. On rencontre de même en italie, et cela des les ages les plus recules,,des fraternités r · d'armes. Les al`filiés appartenant à la même division, combat- ` . lent ensemble, et se sontengagés sous serment à ne point . vider le camp, ai ne sortir du rangque pouraller chercher , leurs armes, pour en venir aux mains avec l’ennemi'ou pour · sauver un ami. Mais ·un tel· engagement n’entraine pointde · consequences legales: aes le temps des `guerres d`Hannihal il nïa plus rien que de professionnel?. -- Logiquement et prati- ‘ quement l’affiliation de certains membres de la même com- _munautc civile a quelque cliosede contraire ai l’essence même de _la ci_té,et celle>ci, tout en reconnaissant la légitimité des ' liens naturels et necessaires du sang,’par exemple, veut les 1 V. ignorer et meme les nie, des qu'ils ont l’arbitraire pour principe, et qu’ils entreprendraient sur-le droit civilà — On trouve dejà ces tendances dans la societe indo-européenne; mais tandis·que les Germains, dans leurs afûliations, ne tien- · fnent plus compte de lacommunautè en général,_lcs Romains, ,

  • Nec obstat Hérodote, 3,11. — Plutarch.,·P0plicela, 4 (conjuratiou

pour le retour des 1`arquins). — Sallust., Catil.; 22). Ce `ne sont là que des accidents, ou mème, peut etre, n’y a-t-il, chez ces derniers au- · ' teurs surtout, que couleurs et amplifications de rhétorique! · .

  • Les Samnites avaient aussi leurs soldats lies par serment (mililes

sacrali : Tit.-Liv., 9, 39 et 40; 10, 37 et 38). Les officiers choisissaient - · les' assermentes selon le nombre voulu des sections, puis ceux-ci, cha- t cnn dans leur section, choisissaient leurs commililcneà 4 Dans la crm- ' juration (eonjuratio), le serment est prête en masse, et non homme par homme. " · tv. _ I I ` \2(i. ` _