Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/423

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· ` APPEND1fCE _ ‘ LAB . de la procédure aecusatoriale 1. Chez le patron, la piété passe _ même avant la parenté souvent; il peut témoigner pour le ' `clicnt contre uncognat. Mais les devoirs dela tutelle l’empor-_ _ tent au contraire sur la clientèle 2; et l’hôte est de même pré- ` . féré au client.· Apad majores, dit ttlajurius Sabinus, ita ob- ` servatam est : primum Ltttelœ .... cteinde hospiti, . deinde clienti, tam cognato, postea adfini : œqaa causa feminw viris potiotjes ` habitœ 3. Principes mâles et sains, sur lesquels repose la no- tion du droit à Rome, aussi bien que la grandeur de la cité. C’est encore‘de la piété que dérive unevautre institution par- I ticulière a la clientèle, je veux parler de l’l1érédité du client dévolue au patron, comme conséquence de la protection qu'il_ a donnée au premier durant sa vie. Lfhospitiam ne confère _ aucun droit pareil : l’hôte, citoyen d’une cité libre,'a ses héri- tiers dans sa patrie et conformément à la loi du lieu.,·Le; · client, au contraire, qui n’a pas de patrie meurt aussi sans _ héritier. Mais la loi romaine qui ne voulait pas qu’on mourut - ' intestat suppléa d'ab0rd a la lacune, même a son égard. Puis bientot elle considéra les enfants de l’appliquè'et de l’a/franchi comme de légitimes successeurs,·a l‘instar des agnats et gene tils chez les patriciens. Que s’il mourait sans enfants, le patron n’était point saisi directement des biens, comme autrefois : ce n’était plus un pécule qu’il reprenait·a_ titre de maitre; mais comme il était plus proche du défunt que les autres tiers, les biens de la successionlui_advenaient par occupation privilé: · " —_ giée. A défaut du_patron, ses descendants, agnats etgentils ` héritaient. _ ‘ ` · · Enûn,»la violation des droits de clientèle privée·entrainent' une peine; il n’en était point ainsi, on l’a vu, en' matière d’hospitalité. La, le contrat rompu, tou_t était dit. Dans la clientèle, le patron ayant droit _de justice et pouvoir__d’exécu- ,ti0n sur le client, il n’avait· nul besoin de la protection de la· ‘ loi contre son subordonné: mais celui—ci, en revanche, pou- 'vait etre la victime desexcès de son maître. La rupture de la clientèle ne lui aurait pas porté secours: il était sans_patrie,. - non libre, encore une fois! Or, voici de quel tour ingénieux on usa. ·«'Le patron gai fait fraude a son client est sAci3;n‘• » : "Plut., Mar., 5. T-_])ig. de testibns, $,3, 4,_et§4. Paull,,_Sentenl,, . 5, 15, 3. — Cod. de testibus, § 12. ' . ¤ A.` Getl., 5,13; 20, l, 40. ' .` _ - .3 A. Gell.,5, 13, , . _ · » _ ‘ Patrmws sei ctientei fraudçm faosit, sam esto (tab. 1tni,21); et ` ·