Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/56

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. l _ 52 ~ ·` LIVRE-lll, CHAPITRE Xl ` ~ ` ·. ' ‘ · , , · · déiavu les chevaliers, malgre lot·dt·e du consul Gems , Aurelius Cotta, serefuser à travaillet· aux lignes avec les ,· ‘15?¤v·J·-C- légionnaires (502).·Caton, durant son commandement , . · à lîartnée d'Espague, avait euaussi à leur tenir un lan- gage sévère. Mais, quelque préjudiciable que fût pour · l'Etat cette transt`ormation de la cavalei·ie civique en · · une sorte de garde noble montée, elle 11’en constituait ‘ PHS Iïl0lllS UI] p1'lVll€g€ pour l’3I‘lS(0Cl‘3.l,l€, laquelle S lflS· ` ‘ tallait ainsi danskles dix-huitcenturies équestres comme , — (13flS UDG pOSlllOfl I‘€l»\‘3llCll6€, Gt IYDPOSHIÈ S3. lot OUX votes. ` Places rèservccs ll Gti faut (1ll`€ Hlltüllt (165 places réservees 21l0l’(lI‘(¢ au tlteâlrr. _ , cependant reste stationnaire, encore faudrait-il tenir que les sevirl equitum ne peuvent ett_ aucunefaçon être ideutitiés avec les tribuui ce- lerum, puisque jamais dans les sources et les monuments, on ne reu- .contre mention <l’eux, lorsqu’il est parlé de la cavalerie tout entière; · et qtt’ils ne sont nommés qu’autant qu’il est question d’une section, ` d‘utte turme (sevirl equitum: Lurnue primœ, etc., etc., en grec È).a.py_0t (Zonaras, 10, 35, p. 121, éd. de Bonn.) Donc ils se rattachent, non aux ' cadres de la oenturie, mais à ceux du peloton de cavalerie. ici, nous , retrouvons bien tout ce que nous cherchons: les six olliciers préposés ' it chacune des turmes dans l’organisation de l`armée (Polyb., 6; 25. 1-), les déouriaus et les apitiaus de Caton (F·mgm,, p. 39, Jordan,),' ne sont , , autre que les Seviri. Et ceux-ci seraient par suite en nombre sextuple par rapport au nombre des escadrons de la cavalerie. Mais où trouve- t-on trace d’une preuve ai l’apptti de cette assertion si commune, qtt`il ` y avait un sevir at la tète de chacune des turmes? Totïte leur ordon-_ nauce proteste contre cette erreur. Mais, dit-on, M, Aurelius, Seuir, r. n`a—t-il pas donné lesjeux (ludi sevirales) ·· cum callegis? » llenzen s’est emparé delobjection. (Auuali tlell’Instituta, 1862, 142). Ou n’en peut rien conclure, pourtant, contre notre nombre, les oallegues d’Aurelius pouvant fort bien appartenir it la même turme que lui, Il [ est probable d’ailleurs que les sévirs de la première turme etaient plus ` ` considérés zles principes jtwentutls ne sont, ni plus ni moins que les · princes impériaux, placés comme sévirs dans cette même section; et les ·jeux seuimlesvlui appartenaient exclusivement, sans doute. Il se peut: ` enfin, que dans les temps postérieurs, les premières turmes aient · seules reçu leur organisation complète, avec leurs six sévirs, tandis que ` dans les autres sections de la cavalerie publiqtte (equitcs equa publica), la subdivision séuimle attrait été abandonnée. —;Au reste, en deltors des contingents fottrnis par les sujets italiques et extra·ita_liques les cavaliers publics ou légiamtaires (cquites eque publica; equltes legianarii) com- posaient seuls la cavalerie régulière de l'armée : quant aux cavaliers pri11és(eqniLes equa po*_iva.ta), ils ne formaient qtte des compagnies de . tvolantaires ou de discipline, '