. 122 i LlVRE_V, CHAPITRE XI · ` teur, avait `atteint un-degré de developpement difficile à_ dépasser. Le val de Béaté, les alentoursdu lac Fucin, les ' régions du Liris et du Volturne,‘—toutc.l'I|;alie moyenne j V enfin étalaient a`l'envi les plus florissantes cultures: d'in- telligents propriétaires y pratiquaient même certaines _ industries compatibles avec le régimc·rural a bras des- claves: auberges, tissagcs, tuileries, s’élevaientnon loin des villas, pour peu que le lieu fût propice. Les produc- teurs italiens, en vin et en huile plus particulierement, non contents d'approvisionner les marchés de la Penin· sule, se livraient cn outre a un grand trafic d’exportation au-dela des murs sur ces deux articles. Dans un traite ' precis et special de l’agriculture du temps 1, l’auteur com- pare l’Italie a un grandverger. Lisez chez un poete con- temporain? la description complaisante des beautés de sa patrie: vous n’y voyez que prairiesbien arrosées, champs de blé fertiles, et joyeux vignobles enveloppes des lignes sombres de l’olivier: la, sa villa, joyau de la contrée, souriante et gracieuse sous sa parure variée, s’entoure des A plus délicieux jardins, `et se cache derriere une ceinture ` ,d’arbres aux fruits nourrissants. Cette ·peinture, image fidele de la nature que le poete avait sous les yeux, nous reporte en plein milieu des plus ilorissantes parties de la Toscane actuelle et de la Terre de labour. A vrai dire, le régime pastoral qui, ·par les causes précédemment déduites, gagnait chaque jour dans l’Italie du sud et_ du sud-est, ce régime, a tous égards, était un pas rétro- grade; il n’en participait pas moins au mouvement général de l’économie-rurale. On poursuivait àgrands frais l’amé- lioration des races: tel âne réserve ai la reproduction sc payait jusqu’à 60,000, 100,000 et 400,000 HS (à,600 t/tal. = 46,250 fr. : 7,570 thai. : 28,487 fr. 50 c.: 30,000 t/tal. = ll2,500 fr.). En resumé, l’agriculture italique ’ [Varron,(de r. rust.] _ * [Catulle, paasim.] , ·
