Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/165

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VlElLLE RÉPUBLIQUE; NOUVELLE MONABGHIE 153 g · ` non plus, il ne pouvait espérer de ses réformes le 1·ajeu- ‘ U nissement de l’1talie. C’est`ailleurs, et par une toute autre voie qu’il l’a entrepris : maisavant deraconter sa tenta- · C · _ tive, il convient d’exposer ici le tableau des provinces, ·et la condition dans laquelle il les avait trouvées. . · _ A l’avenement de César, il y avait- dans .l’Empire H Les pmmees. ‘ provinces: sept en Europe,' les deux Espagnes citérieure _ et ultérieure, la Gaule Transalpine, la Gaule Italienne - avec l’lllyrique, la Macédoine avec la Grece, la Sicile, la . Sardaigneavec la Corse : cinq en Asie, l’Asie propre, · la Bithynie et le Pont, la Cilicie avec Chypre,,la Syrie,_la A Crete: deux en Afrique, Cyrene, et l’Afrique -propre. _ Ajoutez-y les trois gouvernements de création nouvelle ` C institués par César, les deux- Gaules Lyonnaise et Belgi- . . que (VII,'p. li06), et l’Illyrie, détachée de la Cisalpine: ` , en tout l7provinces l. A · . ` On peutl’affirmer, l’administration des quatorzepro; Le,,,_ vinces de la république, entre lesïmains de l’oligarchie,,· avait dépasse tout ce qui s’est _vu jamais _en abus, tout au moins dans l’occident, où pourtant se rencontrent nom-· breux lesûexemples à noter en ce_.genre. L’imagination ne - · ' · ' saurait aller au delà en fait d’horrible et d’odieux. Disons t ‘ de suite qne les Romains seuls n’étaient point responsa- · _bles. Avant eux, presque en tous pays, les régimes grecs, u phéniciens ou asiatiques avaient chassé de l’âme des · ' peuples tous les- sentiments élevés, l'idee du droit, les _ souvenirs de la liberté des temps meilleurs. Tout provin- cial accusé etait tenu, s'il en était requis, de se présenter , en personne à Rome pour y répondre à l’accusation. Tout , proconsul ou préteur s’immisçait de son plein arbitre dans ·» A voir Cesar instituer seize propréteurs jannuels et deux_pro- _ U · consulats dans les provinces, les deux proconsuls demeurant deux ans en charge (p. 84), on pourrait induirede là qu’il entrait dans _ ‘ ses projets de porter.les provinces ii vingt. Mais rien ne serait A · ‘ moins certain qu’une telle conclusion, d’autzmt qu’il entrait dans ses vues qu’il y eût moins d’ot`üces`et plus de candidaturesi ‘ I