Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/172

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` ` '— - 160 L'IvRE V, CHAP1I`RE_ Xi ` _ » _ ··, · pour protéger le faible contre le fort :»au controle nul et 4 ·` _ ·' pire que nul des tribunaux de _la chevalerie ou des séna¥ ‘ toriaux romains, avait succédé la responsabilité 'réelle du - _ fonctionnaire, par devantun juste et vigilant monarque. V Au temps de son premier consulat, il avait remis en , vigueur et accru les pénalités de la loi des concussions. I- Cette loi fut appliquée aux commandants des provinces `_ '· avec·une rigueur inexorable, et qui parfois dépassait V 1 é méme les prévisions du tcxte. Les agents du fisc s'étaient- , ` ils permis un acte inique, César les punissait comme le chef de maison punit ses valets et affranchis trouvés en faute.

 ‘ Pour ce qui est des taxes publiques extraordinaires,

elles redescendirent à leur juste mesure, au niveau des , besoins réels : les taxes ordinaires reçurent aussi de no- _ tables adoucissements. Nous nous sommes étendus déja ·, I sur le remaniement du systeme de l’impôt (p. 104); extension des cas d’immunité, abaissement sur une large _· j` échelle des contributions directes, restrictions au régime ` des dîmes en Afrique et en Sardaigne,` suppression com- 4 ,plète des · intermédiaires de la perception de` l’impot ` direct, n’était-ce point là autant de réformes, autant de · _ " bienfaits, salués par les provinciaux ? César, comme son · grandprécurseur démocratique Sertorius (VI, p. M8); a<t-il voulu débarrasser aussi les sujets de la charge du logement militaire? A-t—il tenu la main a ce que ses troupes ‘ se construisissent à l’avenir deseampements permanents, È ' une sorte de ville militaire? Nous n’en avons pas la . k · preuve. Mais jamais, encore moins le jour où il échangea ' A contre la royauté son rôle de prétendant, jamais il ne fut homme a abandonner l’habitant au soldat; et bien certai- ` nement, les héritiers de sa politique n’ont fait qu’exécuter _ · sa pensée, en édifiant de· nombreux camps-stations 1, et l . ' transformant ces camps en cités véritables, en foyers de` civilisation placés aux frontières des barbares. '

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