4 . ‘V1ÉlLLE.REPUBL1QUE, NQUVELLE MONABCHIE 177 _ Le nouvel empire ne comportait qu’une nationalité organisation
- _ nécessairement destituée du caractère individuel de ses "§,,,‘Q,‘}§‘Q°t _
peuples: il était une œuvre constructive, sans vie propre, _ plutôt qu’un produit naturel spontané et vivace; il avait 4 besoin avant toutes choses de l’uniûcation de ces institu- tions diverses au 'sein desquelles se meut la vie des _ . 4 peuples, constitution et administrationgreligion et justice, monnaie, poids et mesures, en laissant subsister, bien ' A entendu, dans les divers pays, les différences et les parti- cularités compatibles avecl’unité. Ici d’ailleurs, il ne peut être question que des commencements. L’achévement de l’éditice monarchique appartenait à l’avenir. César a seu- _ lement`posé les fondements pour le travail des siècles. ‘ _ Mais nous retrouvons sur le·sol la plupart des lignes · tracées par le grand homme: à les rechercher l'historien éprouve des jouissances plus amples qu’à parcourir le temple en ruine des nationalités. Ence qui touche la constitution et Yadministration de _L¤¤¤}wS . · ‘l’Empire, nous avons montré les plus importants facteurs mmm" de l’unitication nouvelle, la souveraineté transportée du 4 Sénat romain au monarque, roi du mondefliiéditerrané, ` ce même Sénat changé en un conseil suprême d’Empire représentant à la fois l’Italie et les provinces, et surtout . le système civique de l‘ancienne Rome et de l’Italie en · voie de s’étendre ai toutes les villes provinciales. Cette _ extension du droit de cité latin, puis romain, fa toutes les ' 4 localités devenues mûres pour leur entrée dans l’égali té poli- 4 tique, devait insensiblement conduire à une organisation communale homogène. Mais il était un besoin auquel il , fallait4donner· immédiate satisfaction: une institution était à créer qui pûttournir au gouvernement; central sa base administrative, et lui mettre sous les yeux le tableau _ - exact de la.population et des fortunes, dans chaque cité: · je veux parler du cens, refondu, amélioré. César en entre- h prit d’abord la réforme en Italie. Avant lui, chose. in- croyable, le cens n’avait jamais été relevé que dans la vm · ` ' l2 '
