Après la guerre sociale (V,-Iiv. IV, ch. vn), Rome, transigeant avec les Italiotes, avait conféré la citèà toutes les villes
en deçà de l’Appennin qui la rèclamaient (lois Julia et
Plautta-Papiria). En même temps, la Gisalpine ou Transpadane
obtenait le Jus lattnum, ou la cite sans suffrage (V, pp. 222-
225, 312 n., 235 n.), aux termes d’une loi votée sur la motion
9069 &v.J,·C, du consul Pampeéus Strabo (664-665). Mais dejà la cité pleine
y etait donnee à la Gispadane et aux villes ayant eu jusque
là lknwiemzc latinitd (Placentia, Gremona, Bononia). D’aut1·es
entin (Mutina et Parma) étaient des colonies-municipes de
citoyens romains, et comme telles, on n’innovait point 51
` leur régime politique. Sylla, plus tard, confîrma le principe
’ que « tout citoyen d’u11e ville italique était-en même temps
citoyen de Rome (V, p`. 355), » et il organisa les Mùmcylcs
(ibid., pp. 3794384) *.
Mais les Transpadans demeures latins au moindre droit
étaient mécontents et s’agitaient : ils n‘avaient eu qu‘un à-
compte et rèclamaient la cité —pleine (VI, p. 128, 319. VII,
p. 149) z ils l’obtinrent enfin de César, qui reprit en jsous-œuvre, et remania en le complétant le système municipal
Cornélien. De la la lex Julia municzymlis, faite pour toute
• Les détails donnes par M. Mommsen sont utiles à consullcr pour l'intelligence même de la L. Julia municipalis.