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Pour tes Jeux[1] fit éclore un parterre vermeil…
Et le génie en fleur, ivre de poésie,
Attachant à ton front l’auréole choisie,
Déposa sur ton sein ce baiser immortel
Par qui Pygmalion fit vivre Galathée…
Aussi, divine idole entre toutes vantée,
Chaque siècle à genoux s’empresse à ton autel !
Gabriel Monavon.
- ↑ Les Jeux floraux, à Toulouse.