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CULTE DES MORTS ET

ce moment, le lieu de la sépulture devenait religieux, et nul n’y pouvait toucher sans la permission du prince ou des pontifes.

Cette rapide revue historique prouve manifestement combien furent universels dans l’antiquité le culte des morts et le respect pour les lieux de sépulture. Ces sentiments nous allons les retrouver aussi généraux, aussi intenses chez les peuples modernes ; et l’étude des coutumes des diverses nations nous montrera qu’ils sont restés fidèles aux traditions du passé.