de tout péage, sur terre et sur ses eaux, pour leurs hommes et leurs animaux. Le duc de Bourgogne, Hugues IV, donne une propriété à Pommard et quelques privilèges[1]. Innocent III approuve la paix faite avec les chanoines d’Auxerre relativement à des biens dans le comté d’Auxerre, prend l’abbaye sous sa protection, déclare que l’hospitalité qu’elle donne ne transfert aucun droit à ceux qui la reçoivent, défend de payer des dîmes aux évêques, aux princes, aux rois, même pour la guerre sainte[2]. Bernard de Montbard, seigneur d’Époisses, ratifie la donation que sa mère fait à Fontenay de 10 setiers de blé, et de dix sous à prendre sur Vassy[3], traite en même temps des 300 marcs d’argent donnés à Fontenay par Hila, dame de Mont-Saint-Jean ; à sa mort 150 marcs reviendront à son fils Guy, chanoine de Langres et d’Auxerre, et les 150 autres appartiendront aux religieux[4].
Pierre, comte de Tonnerre, rend spontanément les biens qu’il avait usurpés et détenus injustement au préjudice du Petit-Fontenay[5].
L’abbé Guillaume reçoit de Gautier et Simon, chevaliers de Grignon, des dîmes sur Saigny, Grignon et Venarey ; de Mathieu de Genay un pré ; de Josbert et de Hodierne sa femme, 4 setiers de blé et d’avoine sur Estormer ; de Robert le Petit, de Ricey et de sa