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L’année suivante, Gabillot, Mignot Folletat de Grignon, reconnaissent devoir au couvent 10 sous et deux chapons gras. Plusieurs habitants de Marmagne, rétrocèdent au frère Brocard, prieur, dix journaux de terre usurpés à la Croix-Prieur. Le couvent, selon l’ordonnance de Louis XIV, leur donne 60 livres pour le travail qui a amélioré ces terres[1].

En 1711, il soutint un procès pour l’éminage de la ville d’Autun, il ne voulut pas paraître au tribunal. Il s’en rapporta à la décision de la Roquette, l’évêque réformateur qui prononça en sa faveur[2].

En 1713,il affranchit les habitants de Saint-Remy du droit de main-morte, mais ils paieront, toujours les 52 livres qui étaient perçues chaque année à la saint Barthélemy. Cet affranchissement fut approuvé en 1729 par Robert III Gassot de Deffens, abbé de Clairvaux ; en 1714 de Masnadaut avait affermé la terre de Saint-Aignan, prés de Saulieu, pour 480 livres à M. de Chartraire, seigneur de Montigny et Biéres, trésorier de Bourgogne, sans rendre compte. Plus tard cette propriété lui sera vendue par le comte Zaleusky, abbé commendataire de Fontenay[3].

En 1716, de Masnadaut donna à Jean Nadaut, son homme de chambre, la ferme de Lachereuille pour des maisons qui avoisinaient le Petit-Fontenay de Montbard[4].

  1. Cart. Grignon. 180
  2. Cart. d’Autun.
  3. Archives de Saint-Remy. — Archives de Fontenay.
  4. Cart. de Fontenay.