On parle du Caliban de M. Ernest Renan.
Ce que voyant, j’ai fouillé dans ma bibliothèque, — qui n’est pas la bibliothèque de tout le monde, — et j’ai trouvé un autre Caliban.
Caliban, par deux Ermites de Ménilmontant rentrés dans le monde. Deux volumes in-8o ; Dénain, libraire, rue Vivienne, no 16, à l’entresol. — Paris, 1833.
Ces deux volumes, très recherchés par les amateurs de la période romantique, — et signalés dans la Bibliographie d’Asselineau, — sont illustrés de deux vignettes à l’eau-forte de M. Albert Aubert.
L’une représente le Caliban de Shakespeare, à mi-corps, portant un fagot sous son bras ; monstre difforme, nu, crépu, barbu, camard, aux dents horribles, aux vastes oreilles. Le sylphe Ariel voltige au-dessus de lui.
La seconde montre une femme échevelée et blanche soutenue par un magistrat.
Pour ce qui est du titre de notre livre, — est-il