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Page:Montépin - La Porteuse de pain, 1973.djvu/228

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que soixante mille francs. C’est à ce moment qu’il écrivit à son pseudo-cousin la lettre connue de nos lecteurs. Lorsqu’il disait que les affaires n’allaient pas, sa ruine était déjà complète et la maison passée en d’autres mains.

Il se remit à jouer et, un jour, il se trouva sur le pavé, sans un sou.

« Le moment est venu, je crois, de partir pour la France », se dit-il.

Sans perdre une heure il réalisa la somme nécessaire pour payer son passage, acheta une valise, mit dans cette valise le peu de linge et d’effets qui lui restaient, y joignit une bouteille de la liqueur fournie par le Canadien Chuchillino, puis il s’embarqua sur un steamer transatlantique en partance pour le Havre.