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Page:Montépin - La Porteuse de pain, 1973.djvu/283

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vous m’accompagneriez… nous dînerons à la campagne.

– Bravo ! ma poulette, bravo ! C’est une idée charmante ! »

Le lendemain, à l’heure habituelle, Melle Amanda descendit pour déjeuner. La concierge lui cria :

« Une lettre pour vous, mam’selle… »

L’essayeuse déchira l’enveloppe et déploya la feuille de papier qui ne contenait que ces lignes :


« Une anicroche, ma poulette ! Affaire imprévue m’oblige à partir à l’instant pour Fontainebleau. Je ne serai de retour que demain matin. J’irai déjeuner avec vous. Pensez à moi, ma belle poulette, et plaignez-moi ! J’embrasse vos jolies menottes… »

« ARNOLD. »

Amanda froissa la lettre.

« C’est une vraie guigne ! murmura-t-elle. Moi qui m’étais promis de dîner à la Porte-Jaune ! »