Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome VI.djvu/270

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260 APPENDICE .1. siens compains li dist apriès : « Compains, c’as tu fait de tes braies? Or as tu ensangnes bien vraies •i, Dou priestre dont le saiel as; De ta femme fait ses soûlas Et si est [ms. ert] dou tien parçonnicrs, Qu’il a te bourse à tes deniers. «  Li bouciers fut plus abaubis «iîa.v .«^ . ; j, Qu’entre .x. beus une brebis, Et cascuns di[t] : « Vois du huihot! » ’"^^ ■ La bieste de quoy payer n’ot : Trestous desconfis en revint. Telle aventure li avint; La nouvielle s’en espandi, Et li evesques l’entendy : Si vot à tous priestres deffendre Des saiaus à leur biaies pendre. Par çou vous [ms. vois) di au daarains : Priestre(s) sont trop rade de rains ; Si en ont maint homme ahonté. Maint(e) conte vous en ai conté Et par vérités enquis ai. Atant n’en tais, que plus n’en sai. II Le Dit dou Pliçon. Gens sont qui ont plus kier risées Et mokeries desghisées Oïr que ne face[nt] siermons; S’en ai estet souvent semons De risées à rime mettre, Et pour çou me voel entremettre De conter rime veritavle Où il a .1. fait moût [ms. mal en] notavle D’un fau[s] tour et moût desghisé Et soudainnement avisé ; Et pour çou [s’Jautrui vint (bien) à point, Si en fust celle en mauvais point Que de ce biel tour s’avisa, [ms. ja visa)