toutefois son cours. Nous traversâmes de belles plaines fertiles, où sont les plus célebres melonieres de Toscane. Les bons melons ne sont mûrs que vers le 15 de Juillet, & l’endroit particulier où se trouvent les meilleurs se nomme Legnaia : Florence en est à trois milles.
La route que nous fîmes ensuite étoit pour la plus grande partie unie, fertile, & très-peuplée par tout de maisons, de petits châteaux, de villages presque continus. Nous traversâmes, entr’autres, une jolie terre appellée Empoli, nom dans le son duquel il y a je ne sais quoi d’antique. Le site en est très-agréable. Je n’y reconnus aucunes traces d’antiquité, si ce n’est, près du grand chemin, un pont en ruine qui en a quelque air.
Je fus ici frappé de trois choses :
1°. de voir tout le peuple de ce canton occupé,