Vous nous faites toujours des questions qu’on a faites mille fois à notre saint prophète. Que ne lisez-vous les traditions des docteurs ? Que n’allez-vous à cette source pure de toute intelligence ? Vous trouveriez tous vos doutes résolus.
Malheureux ! qui, toujours embarrassés des choses de la terre, n’avez jamais regardé d’un œil fixe celles du ciel, et qui révérez la condition des mollaks, sans oser ni l’embrasser, ni la suivre !
Profanes ! qui n’entrez jamais dans les secrets de l’Éternel, vos lumières ressemblent aux ténèbres de l’abîme ; et les raisonnements de votre esprit sont comme la poussière que vos pieds font élever, lorsque le soleil est dans son midi, dans le mois ardent de chahban. [1]
Aussi le zénith de votre esprit ne va pas au nadir de celui du moindre des immaums : [2] votre vaine philosophie