Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t6.djvu/374

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
358
TABLE ANALYTIQUE


firent perdre jusqu’à l’usage de l'écriture, et oublier les lois romaines, les lois barbares et les capitulaires, auxquels on substitua les coutumes, XXVIII, 11. Rétablit le combat judiciaire, XXVIII, 18. Étendit le combat judiciaire des affaires criminelles aux affaires civiles, ibid. Comment il veut que les querelles qui pourroient naître entre ses enfants soient vidées, ibid. Veut que ceux à qui le duel est permis se servent du bâton : pourquoi, XXVIII, 20. Réforme un point de la loi salique : pourquoi, XXVIII, 21. Compté parmi les grand» esprits, XXIX, 18. N’avoit d’autre revenu que son domaine, preuves, XXX, 13. Accorda aux évêques la grâce qu’ils lui demandèrent, de ne plus mener eux-mêmes leurs vassaux à la guerre : ils se plaignirent quand ils l’eurent obtenue, XXX, 17. Les justices seigneuriales existoient de son temps, XXX, 22. Étoit le prince le plus vigilant et le plus attentif que nous ayons eu, XXXI, 8. C’est à lui que les ecclésiastiques sont redevables de l’établissement des dîmes, XXXI, 12. Sagesse et motif de la division qu’il fit des dîmes ecclésiastiques, ibid. Éloge de ce grand prince : tableau admirable de sa vie, de ses mœurs, de sa sagesse, de sa bonté, de sa grandeur d’âme, de la vaste étendue de ses vues, et de sa sagesse dans l’exécution de ses desseins, XXXI, 18. Par quel esprit de politique il fonda tant de grands évêchés en Allemagne, XXXI, 19. Après lui, on ne trouve plus de rois dans sa race, XXXI, 20. La force qu’il avoit mise dans la nation subsista sous Louis le Débonnaire, qui perdoit son autorité au-dedans sans que la puissance parût diminuée au-dehors, XXXI, 21. Comment l’empire sortit de sa maison, XXXI, 31.

CHARLES II, dit le Chauve. Défend aux évêques de s’opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu’ils ont de faire des canons, XXVIII, 9. Trouva le fisc si pauvre, qu’il donnoit et faisoit tout pour de l’argent : il laissa même échapper, pour de l’argent, les Normands, qu’il pouvoit détruire, XXXI, 22. A rendu héréditaires les grands offices, les fiefs et les comtés : combien ce changement affoiblit la monarchie, XXXI, 28. Les fiefs et les grands offices devinrent, après lui, comme la couronne étoit sous la seconde race, électifs et héréditaires en même temps, XXXI, 29.

CHARLES IV, dit le Bel. Est auteur d’une ordonnance générale concernant les dépens, XXVIII, 35.

CHARLES VII, Est le premier roi qui ait fait rédiger par écrit les coutumes de France : comment on y procéda, XXVIII, 45. Loi de ce prince, inutile parce qu’elle étoit mal rédigée, XXIX, 16.

CHARLES IX. Il y avoit sous son règne vingt millions d’hommes en France, XXIII, 24. Davila s’est trompé dans la raison qu’il donne de la majorité de ce prince à quatorze ans commencés, XXIX, 16.

CHARLES II, roi d’Angleterre. Bon mot de ce prince, VI, 16.

CHARLES XII, roi de Suède. Son projet de conquête étoit extravagant causes de sa chute : comparé avec Alexandre, X, 13.