firent perdre jusqu’à l’usage de
l'écriture, et oublier les lois romaines,
les lois barbares et les
capitulaires, auxquels on substitua
les coutumes, XXVIII, 11.
Rétablit le combat judiciaire,
XXVIII, 18. Étendit le combat
judiciaire des affaires criminelles
aux affaires civiles, ibid. Comment
il veut que les querelles qui pourroient
naître entre ses enfants
soient vidées, ibid. Veut que
ceux à qui le duel est permis se
servent du bâton : pourquoi,
XXVIII, 20. Réforme un point de
la loi salique : pourquoi, XXVIII,
21. Compté parmi les grand»
esprits, XXIX, 18. N’avoit d’autre
revenu que son domaine, preuves,
XXX, 13. Accorda aux évêques
la grâce qu’ils lui demandèrent,
de ne plus mener eux-mêmes
leurs vassaux à la guerre : ils se
plaignirent quand ils l’eurent obtenue,
XXX, 17. Les justices seigneuriales
existoient de son temps,
XXX, 22. Étoit le prince le plus
vigilant et le plus attentif que
nous ayons eu, XXXI, 8. C’est à
lui que les ecclésiastiques sont
redevables de l’établissement des
dîmes, XXXI, 12. Sagesse et motif
de la division qu’il fit des dîmes
ecclésiastiques, ibid. Éloge de ce
grand prince : tableau admirable
de sa vie, de ses mœurs, de sa
sagesse, de sa bonté, de sa grandeur
d’âme, de la vaste étendue
de ses vues, et de sa sagesse dans
l’exécution de ses desseins, XXXI,
18. Par quel esprit de politique
il fonda tant de grands évêchés
en Allemagne, XXXI, 19. Après
lui, on ne trouve plus de rois dans
sa race, XXXI, 20. La force qu’il
avoit mise dans la nation subsista
sous Louis le Débonnaire, qui
perdoit son autorité au-dedans
sans que la puissance parût diminuée
au-dehors, XXXI, 21. Comment
l’empire sortit de sa maison,
XXXI, 31.
CHARLES II, dit le Chauve. Défend aux évêques de s’opposer à ses lois, et de les négliger, sous prétexte du pouvoir qu’ils ont de faire des canons, XXVIII, 9. Trouva le fisc si pauvre, qu’il donnoit et faisoit tout pour de l’argent : il laissa même échapper, pour de l’argent, les Normands, qu’il pouvoit détruire, XXXI, 22. A rendu héréditaires les grands offices, les fiefs et les comtés : combien ce changement affoiblit la monarchie, XXXI, 28. Les fiefs et les grands offices devinrent, après lui, comme la couronne étoit sous la seconde race, électifs et héréditaires en même temps, XXXI, 29.
CHARLES IV, dit le Bel. Est auteur d’une ordonnance générale concernant les dépens, XXVIII, 35.
CHARLES VII, Est le premier roi qui ait fait rédiger par écrit les coutumes de France : comment on y procéda, XXVIII, 45. Loi de ce prince, inutile parce qu’elle étoit mal rédigée, XXIX, 16.
CHARLES IX. Il y avoit sous son règne vingt millions d’hommes en France, XXIII, 24. Davila s’est trompé dans la raison qu’il donne de la majorité de ce prince à quatorze ans commencés, XXIX, 16.
CHARLES II, roi d’Angleterre. Bon mot de ce prince, VI, 16.
CHARLES XII, roi de Suède. Son projet de conquête étoit extravagant causes de sa chute : comparé avec Alexandre, X, 13.