par le droit romain bous la première
race de nos rois, tandis
que la loi salique gouvernoit le
reste des sujets, XXVIII, 4. Par
quelles lois ses biens étoient gouvernés
sous les deux premières
races, XXVIII, 9. Il se soumit
aux décrétâtes, et ne voulut pas
se soumettre aux capitulaires :
pourquoi, ibid. La roideur avec
laquelle il soutint la preuve négative
par serment, sans autre
raison que parce qu’elle se faisoit
dans l’Église, preuve qui faisoit
commettre mille parjures, fit étendre
la preuve par le combat particulier,
contre lequel il se déchaînoit,
XXVIII, 18. C’est peut-être
par ménagement pour lui,
que Charlemagne voulut que le
bâton fût la seule arme dont on
pût se servir dans les duels,
XXVIII, 20. Exemple de modération
de sa part, XXVIII, 41.
Moyens par lesquels il s’est enrichi,
ibid. Tous les biens du
royaume lui ont été donnés plusieurs
fois : révolutions dans sa
fortune ; quelles en sont les
causes, XXXI, 10. Repousse les
entreprises contre son temporel
par les révélations de rois damnés,
XXXI, 11. Les troubles qu’il causa
pour son temporel furent terminés
par les Normands, ibid. Assemblé
à Francfort pour déterminer
le peuple à payer la dîme,
raconte comment le diable avoit
dévoré les épis de bled lors de la
dernière famine, parce qu’on ne
l’avoit pas payée, XXXI, 12. Troubles
qu’il causa après la mort de
Louis le Débonnaire, à l’occasion
de son temporel, XXXI, 23. Ne
peut réparer, sous Charles le
Chauve, les maux qu’il avoit
faits sous ses prédécesseurs, ibid.
CLERMONT (le comte DE). Pourquoi faisoit suivre les Établissements de saint Louis, son père, dans ses justices, pendant que ses vassaux ne les faisoient pas suivre dans les leurs, XXVIII, 29.
Climat. Forme la différence des caractères et des passions des hommes : raisons physiques, Livre XIV. Raisons physiques des contradictions singulières qu’il met dans le caractère des Indiens, XIV, 3. Les bons législateurs sont ceux qui s’opposent à ses vices, XIV, 5. Les lois doivent avoir du rapport aux maladies qu’il cause, XIV, 11. Effets qui résultent de celui d’Angleterre : il a formé, en partie, les lois et les mœurs de ce pays, XIV, 13. Détail curieux de quelques-uns de ces différents effets, XIV, 14. Rend les femmes nubiles plus tôt ou plus tard : c’est donc de lui que dépend leur esclavage ou leur liberté, XVI, 2. Il y en a où le physique a tant de force, que la morale n’y peut presque rien, XVI, 8 et 10. Jusqu’à quel point ses vices peuvent porter le désordre : exemple, ibid. Comment il influe sur le caractère des femmes, XVI, 11. Influe sur le courage des hommes et sur leur liberté : preuves par faits, XVII, 2. C’est le climat presque seul, avec la nature, qui gouverne les sauvages, XIX, 4. Gouverne les hommes concurremment avec la religion, les lois, les mœurs, etc. De là naît l’esprit général d’une nation, ibid. C’est lui qui fait qu’une nation aime à se communiquer ; qu’elle aime, par conséquent, à changer ; et par la même conséquence, qu’elle se forme le