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TABLE ANALYTIQUE


laves ils avoient, XV, 10. Loi civile de ces peuples, qui est la source de ce que nous appelons loi salique, XVIII, 22. Ce que c’était, chez eux, que la maison et la terre de la maison, ibid. Quel étoit leur patrimoine, et pourquoi il n’appartenoit qu’aux mâles, ibid. Ordre bizarre dans leurs successions ; raisons et source de cette bizarrerie, ibid. Gradation bizarre qu’ils mettoient dans leur attachement pour leurs parents, ibid. Comment punissoient l’homicide, ibid. Étoient le seul peuple barbare où l’on n’eût qu’une femme ; les grands en avoient plusieurs, XVIII, 24. Austérité de leurs mœurs, XVIII, 25. Ne faisoient aucune affaire publique ni particulière sans être armés, XVIII, 26. A quel âge, eux et leurs rois, étoient majeurs, ibid. On ne parvenoit, chez eux, à la royauté, qu’après la majorité ; inconvénients qui firent changer cet usage ; et de ce changement naquit la différence entre la tutelle et la baillie ou garde, XVIII, 27. L’adoption se faisoit chez eux par les armes, XVIII, 28. Étoient fort libres ; pourquoi, XVIII, 30. Pourquoi le tribunal de Varus leur parut insupportable, XIX, 2. Combien ils étoient hospitaliers, XX. 2. Comment punissoientles crimes. La monnoie, chez eux, devenoit bétail, marchandise ou denrée ; et ces choses devenoient monnoie, XXII, 2. N'exposoient point leurs enfants, XXIII, 22. Leurs inimitiés, quoique héréditaires, n’étoient point éternelles : les prêtres avoient vraisemblablement beaucoup de part aux réconciliations, XXIV, 17. Différents caractères de leurs lois, XXVIII, 1. Étoient divisés en plusieurs nations qui n’avoient qu’an même territoire ; et chacune de ces nations, quoique confondue, avoit ses lois, XXVIII, 2. Avoient l’esprit des lois personnelles, avant leurs conquêtes, et le conservèrent après, ibid. Quand rédigèrent leurs usages par écrit, pour en faire des codes, XXVIII, 11. Esquisse de leurs mœurs ; c’est dans ces mœurs que l’on trouve les raisons de ces preuves que nos pères employoient par le fer ardent, l’eau bouillante, et le combat singulier, XXVIII, 17. La façon dont ils terminoient leurs guerres intestines est l’origine du combat judiciaire, ibid. Leurs maximes sur les outrages, XXVIII, 20. C’étoit, chez eux. une grande infamie d’avoir abandonné son bouclier dans le combat, XXVIII, 21. C’est d’eux que sont sortis les peuples qui conquirent l’empire romain ; c’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher les sources des lois féodales, XXX, 2. C’est dans leur façon de se nourrir, dans la variation de leurs possessions, et dans l’usage où étoient les princes de se faire suivre par une troupe de gens attachés a eux, qu’il faut chercher l’origine du vasselage, XXX, 3. Il y avoit, chez eux, des vassaux ; mais il n’y avoit point de fiefs ; ou plutôt les fiefs étoient des chevaux de bataille, des armes et des repas, ibid. Leur vie étoit presque toute pastorale : c’est de là que presque toutes les lois barbares roulent sur les troupeaux, XXX, 6. Il est impossible d’entrer un peu avant dans notre droit politique, si l’on ne connoît les lois et les mœurs des Ger-