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ET ALPHABÉTIQUE.

Main-mortables. Comment les terres, de libres, sont devenues mainmortables, XXX, 11.

Main-morte. Voyez Clergé, Monastères.

Majorats. Pernicieux dans une aristocratie, V, 8.

Majorité. Doit être plus avancée dans les climats chauds, et dans les états despotiques, qu’ailleurs, V 15. A quel âge les Germains et leurs rois étoient majeurs, XVIII, 26. S’acquéroit, chez les Germains, par les armes, ibid., et XVIII, 28. C'est la vertu qui faisoit la majorité chez les Goths, XVIII, 26. Étoit fixée, par la loi des Ripuaires, à quinze ans, ibid., et chez les Bourguignons, ibid. L’âge où elle étoit acquise chez les Francs a varié, ibid.

Maires du palais. Leur autorité et leur perpétuité commença à s’établir sous Clotaire, XXXI, 1. De maires du roi, ils devinrent maires du royaume : le roi les choisissoit : la nation les choisit. Tel est le progrès de leur grandeur, XXXI, 3. C'est dans les mœurs des Germains qu’il faut chercher la raison de leur autorité et de la foiblesse du roi, XXXI, 4. Comment parvinrent au commandement des années, XXXI, 5. Époque de leur grandeur, XXXI, 6. Il étoit de leur intérêt de laisser les grands offices de la couronne inamovibles, comme ils les avoient trouvés, XXXI, 7. La royauté et la mairie furent confondues à l’avènement de Pépin à la couronne, XXXI, 16.

Mal vénérien. D’où il est venu : comment on aurait dû en arrêter la communication, XIV, 11.

Malabar. Motifs de la loi qui y permet à une seule femme d’avoir plusieurs maris, XVI, 5.

Malais. Causes de la fureur de ceux qui, chez eux, sont coupables d’un homicide, XXIV, 17.

Maldives. Excellente coutume pratiquée dans ces lies, XII, 30. L’égalité doit être entière entre les trois femmes qu’on y peut épouser, XVI, 7. On y marie les filles à dix et onze ans, XVI, 10. On y peut reprendre une femme qu’on a répudiée : cette loi n’est pas sensée, XVI, 15. Les mariages entre parents, au quatrième degré, y sont prohibés : on n’y tient cette loi que de la nature, XXVI, 14.

Maltôte. C’est un art qui ne se montre que quand les hommes commencent à jouir de la félicité des autres arts, XXX, 12. Cet art n’entre point dans les idées d’un peuple simple, XXX, 13.

Mammelus ou Mammeloucks. Leur exemple ne prouve pas que le grand nombre d’esclaves est dangereux dans un état despotique, XV, 13.

Mandarins chinois. Leurs brigandages, VIII, 21.

Manières. Gouvernent les hommes concurremment avec le climat, la religion, les lois, etc. De là naît l’esprit général d’une nation, XIX, 4. Gouvernent les Chinois, ibid. Changent chez un peuple, à mesure qu’il est sociable, XIX, 8. Celles d’un état despotique ne doivent jamais être changées : pourquoi, XIX, 12. Différence qu’il y a entre les mœurs et les manières, XIX, 16. Comment celles d’une nation peuvent être réformées par les lois, XIX, 27.