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LETTRES FAMILIÈRES.


avec un très-grand plaisir l'Essai sur l’Esprit humain qui ne peut partir que d’un esprit extrêmement philosophique. Tout ceci est rempli de belles idées, et je vous remercie du plaisir que la lecture m’en a fait.

A l’égard de la citation des Lettres persanes, il vaut autant que mon nom y soit que celui des autres, et cela n’est d’aucune conséquence.

La réputation de M. le docteur Middleton [1] est certainement venue jusqu’à nous :

Notior ut jam sit canibus non Delia nostris.

Et j’espère bien me procurer l’avantage de lire les ouvrages dont vous me parlez. Je sais que M. de Middleton est un homme éminent. J’ai, Monsieur, l’honneur d’être, etc.


Paris, 3 septembre 1749.

Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien faire mes compliments très-humbles à M. Stewart [2] ; il feroit bien devenir nous revoir cet automne prochain.


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LETTRE LXXIX [3].


A M. DE TOURNY.


J’ai l’honneur de vous envoyer, Monsieur, la soumission de M. Ansone, avocat au conseil, pour prendre à cens

  1. Middleton (1682-1750), auteur d’une Vie de Cicéron, qui a ou une grande réputation.
  2. Le Stuart de la lettre LXIV.
  3. Cabinet de M. Moulin, avocat général.