Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/33

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Les notes qu’on lira au bas du texte sont exclusivement celles qui se trouvent dans les originaux, et qui ne sont point des additions modernes. Bon nombre d’entre elles renvoient aux pages d’un ou de plusieurs des tomes des Pensées. Pour les autres notes que pourrait désirer un lecteur instruit, nous les placerons à la fin du volume auquel elles se rapporteront1.

De plus, nous terminerons la publication tout entière par un Index général, que précédera une table de concordance. Celle-ci permettra de lire le contenu des deux tomes, en suivant l’ordre des manuscrits. Avec elles, on retrouvera aussi les articles que visent les renvois mis, par l’Auteur, en marge, au haut ou au bas du texte.

Bien entendu, nous reproduisons scrupuleusement la teneur des manuscrits, à l’orthographe et à la ponctuation près. Nous n’avons pas même corrigé (sauf à les faire suivre d’un sic) quelques articles ou adjectifs qui étonnent, et dont il suffirait de changer une lettre2 pour donner à certaines phrases un sens plus naturel. A peine nous permettrons-nous d’ajouter, entre crochets, quelques syllabes ou quelques petits mots visiblement oubliés par l’Auteur ou par ses secrétaires.


Peut-être notre temps n’est-il guère favorable à la publication d’un livre dont la lecture exigera quelque effort. De plus, les théories pondérées de Montesquieu n’ont point actuellement la vogue. Nous ne nous faisons

1. Nous nom sommes contentés, dans nos annotations, de rappeler quelques faits moins connus, de signaler les changements de rédaction qui présentent un intérêt véritable, et d’indiquer avec précision, dans la mesure où cela nous a été possible avec le concours de nos amis, les livres et les passages d’auteur que Montesquieu a cités.

2. Montesquieu faisait souvent les l comme les c, les s ou les t. De là, peut-être, des erreurs de copie. Cette remarque est applicable même aux œuvres déjà connues de l’Auteur.