Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/62

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881* (1475. II, f° 218). — Tite-Live est un peu déclamateur, et, ce qu’il y a d’admirable, il ne l’est pas dans ses belles harangues : c’est que là on ne le paroît pas tant.

3 882 (13. I, p. 6). — Beau livre que celui d’un André cité par Athénée : De lis quœ falso creduntur.

VII. AUTEURS DU XVIe SIECLE ET DU XVII".

883 (1337. II, f° 187). — L’Arioste ramassa les

contes de chevalerie de son temps et en fit un tout,

1o comme Ovide ramassa les fables et en fit un tout.

884* (165. I, p. 138). — Rabelais. — Toutes les fois que j’ai lu Rabelais, il m’a ennuyé : je ne l’ai jamais pu goûter ’. Toutes les fois que je l’ai entendu citer, il m’a plu.

13 885 (1114. II, f° 75 v°). — Rabelais badine naïvement ; Voiture, finement. Aussi celui-là plaît toujours ; l’autre fatigue à la longue.

886(1533. II, f° 238 vo). —Voiture a de la plaisanterie, et il n’a pas de gayeté. Montagne (sic) a 3o de la gayeté et point de plaisanterie. Rabelais et le Roman comique sont admirables pour la gayeté.

1. Je l’ai lu depuis avec plaisir.