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DES MATIERES.

Par quel esprit de politique Charlemagne les multiplia & les rendit si puissans en Allemagne, IV. 167, 168. Quand quitterent les habits mondains & cesserent d’aller à la guerre, IV. 173.

Eunuques. Pourquoi on leur confie en orient des magistratures ; pourquoi on y souffre qu’ils se marient : usage qu’ils peuvent faire du mariage, II. 93 & suiv. Il semble qu’ils sont un mal nécessaire en orient, II. 94, 95. Sont chargés en orient du gouvernement intérieur de la maison, II. 115.

Europe. Se gouverne par les mœurs ; d’où il suit que c’est un crime contre le genre humain d’y vouloir introduire le despotisme, I. 238. Pourquoi le gouvernement de la plupart des états qui la composent est modéré, I. 313. Pourquoi les peines fiscales y sont plus séveres qu’en Asie, II. 14, 15. Les monarques n’u publient guere d’édits qui n’affligent avant qu’on les ait vus ; c’est le contraire en Asie, II. 21. La rigueur des tributs que l’on y paye vient de la petitesse des vues des ministres, II. 21, 22. Le grand nombre de troupes qu’elle entretient en temps de paix comme en temps de guerre, ruine les princes & les peuples, II. 23, 24. Le monachisme y est multiplié dans les différens climats, en raison de leur chaleur, II. 43. Sages précautions qu’on y a prises contre la peste, II. 51, 52. Le climat ne permet guere d’y établir la polygamie, II. 98, 99. Il y naît plus de garçons que de filles : la polygamie ne doit donc pas y avoir lieu : c’est aussi ce qui la rend moins peuplée que d’autres pays, II. 100. III. 78. Ses différens climats comparés avec ceux de l’Asie : causes physiques de leurs différences : conséquences qui résultent de cette comparaison pour les mœurs & pour le gouvernement des différentes nations : raisonnemens de l’auteur confirmés à cet égard par l’histoire : observations historiques curieuses, II. 126 & suiv. Inculte, ne seroit pas si fertile que l’Amérique, II. 149. Pourquoi est plus commerçante aujourd’hui qu’elle ne l’étoit autrefois, II. 274, 275. Le commerce y fut détruit avec l’empire d’occident, II. 338 & suiv. Comment le commerce s’y fit jour à travers la barbarie, II.