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TABLE

169. Comment on doit ménager l’empire qu’elles ont sur les esprits, II. 171 & suiv. Quand elles sont outrées, elles corrompent le despotisme même, II. 174 & suiv. Le sénat de Rome préféroit celles qui sont modérées : exemple, I. 179. Les empereurs romains en proportionnerent la rigueur au rang des coupables, I. 183. Doivent être dans une juste proportion avec les crimes : la liberté dépend de cette proportion, I. 184 & suiv. 383 & suiv. C’est un grand mal en France qu’elles ne soient pas proportionnées aux crimes, I. 185. Pourquoi celles que les empereurs romains avoient prononcées contre l’adultere ne furent pas suivies, I. 216 & suiv. Doivent être tirées de la nature de chaque crime, I. 183 & suiv. Quelles doivent être celles des sarileges, I. 384. — des crimes qui sont contre les mœurs ou contre la pureté, I. 386. — des crimes contre la police, I. 386, 387. — des crimes qui troublent la tranquillité des citoyens, sans en attaquer la sureté, I. 387. — Des crimes qui attaquent la sureté publique, I. 387, 388. Quel doit être leur objet, 405, 406. On ne doit point en faire subir qui violent la pudeur, ibid. On en doit faire usage pour arrêter les crimes, & non pour faire changer les manieres d’une nation, II. 201. Imposées par les lois romaines contre les célibataires, III. 98 & suiv. Une religion qui n’en annonceroit point pour l’autre vie, n’attacheroit pas beaucoup, III. 164. Celles des lois barbares étoient toutes pécuniaires ; ce qui rendoit la partie publique inutile, III. 373 & suiv. Pourquoi il y en avoit tant de pécuniaires chez les Germains qui étoient si pauvres, IV. 62.

Peines fiscales. Pourquoi plus grandes en Europe, qu’en Asie, II. 14, 15.

Peines pécuniaires. Sont préférables aux autres, 188. On peut les aggraver par l’infamie, ibid.

Pélerinage de la Mecque. Gengis-kan le trouvoit absurde : pourquoi, III. 166.

Pen (M.). Comparé à Lycurgue, I. 72.

Pénestes. Peuple vaincu par les Thessaliens. Étoient condamnés à exercer l’agriculture, regardée comme une profession servile, I. 78.