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DES MATIERES.

doit être de rendre les hommes bons citoyens, III. 141 & suiv. Celle qui admet la fatalité absolue doit être soutenue par des lois séveres, & sévérement exécutées, III. 141, 142. Quand elle défend ce que les lois civiles doivent permettre, il est dangereux que de leur côté elles ne permettent ce qu’elle doit condamner, III. 142, 143. C’est une chose bien funeste quand elle attache la justification à une chose d’accident, III. 143, 144. Celle qui ne promettroit dans l’autre monde que des récompenses & des punitions, seroit funeste, III. 144. Comment celles qui sont fausses sont quelquefois corrigées par les lois civiles, III. 144, 145. Comment ses lois corrigent les inconvéniens de la constitution politique, 145 & suiv. Comment ses ois ont l’effet des lois civiles, III. 148, 149. Ce n’est pas la vérité ou la fausseté des dogmes qui les rend utiles ou pernicieuses ; c’est l’usage ou l’abus qu’on fait de ces dogmes, III. 149 & suiv. Ce n’est pas assez qu’elle établisse un dogme ; il faut qu’elle le dirige, III. 151. Ne doit jamais inspirer d’aversion pour les choses indifférentes, III. 153, 154. Ne doit inspirer de mépris pour rien que pour les vices, III. 154. Si on en établissoit une nouvelle dans les Indes, il faudroit, quant au nombre des fêtes, se conformer au climat, III. 156. Est susceptible de lois locales, ibid. & suiv. Moyens de la rendre plus générale, ibid. Il y a de l’inconvénient à transporter une religion d’un pays à un autre, III. 158 & suiv. Celle qui est fondée sur le climat ne peut sortir de son pays, III. 160. Toute religion doit avoir des dogmes particuliers, & un culte général, ibid. Quelles sont celles qui attachent le plus leurs sectateurs, III. 161 & suiv. Nous sommes fort portés aux religions idolâtres, sans y être attachés : nous ne sommes guere portés aux religions spirituelles, & nous y sommes fort attachés, III. 162, 163. Nous aimons, en fait de religion, tout ce qui suppose un effort, III. 170. Il y faut faire des lois d’épargne, III. 175. Ne doit pas, sous prétexte de dons, exiger ce que les nécessités de l’état ont laissé aux peuples, III. 176. Ne doit