Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/146

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XVII


Je n’aperçois plus jamais Roudil. Mais aujourd’hui, vaguant aux environs du fort, j’ai fait une autre rencontre. Une petite fille blonde suivait aussi la sente, ses deux minces nattes de cheveux pâles sautant derrière sa tête. Elle était petite, toute petite, elle me venait bien au genou.

J’étais surpris de voir quelqu’un par ici.

— Où vas-tu donc ? lui demandai-je.

Elle gazouilla :

— Au Goabren.

— Tu portes ça ? (Elle avait au bras un petit panier).