Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/157

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claire, on y voyait assez. Tout à coup il s’est arrêté.

— C’est là… a-t-il dit.

— Quoi donc ?

Nous étions dans une sorte de cuvette, au milieu de pierres éboulées. Je ne distinguais rien de particulier.

Cependant, arc-bouté contre un gros rocher, il poussait. Et à mon grand étonnement, le rocher tournait comme sur un gond. Derrière il y avait un trou.

— C’est un couloir qui mène à une grotte, dit Yvon. Il y a une ouverture sur la mer. Je crois que personne d’Houat ne connaît cela.

Il remit le rocher en place. Puis il m’apprit à le manœuvrer, en me montrant le point exact sur lequel il fallait peser. L’équilibre de cette pierre avait été calculé par la nature mieux que par le plus habile ingénieur.