Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/174

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Toi qui mènes les muses grecques,
aux rivages de la Seine et du Loir,
afin qu’elles dansent avecques
les sylphes et les fées, aux sons
de tes romanes chansons ;
si tu bois le vin doux des cornes libérales
et mêles tes cheveux de rains et de pétales,
tout docte au lyrique fredon,
de ton esprit t’en fasses-tu délivre !
Du Plessys, tu ne vas maudissant le brandon
guerrier par qui Jupin donne honte et guerdon,
et tu sauras mourir ainsi que tu sais vivre !